Beaucoup de personnes autour de moi se présentent comme limitées, voir handicapées, par leur(s) doute(s).
Pourtant, loin d’être négatif, le doute est ce qui nous permet de garder notre capacité de discernement face au dictat.
Le doute, souvent perçu comme une ombre indésirable, peut également être envisagé comme une lumière émanant de l’ouverture du cœur face à l’égo.
Plutôt que de le considérer comme une fatalité ou un problème, le doute devient une invitation à explorer nos vérités intérieures et à remettre en question les certitudes érigées par l’égo.
En accueillant nos doutes, nous choisissons la voie de la curiosité, une voie qui transcende les barrières de l’ego pour accéder à une compréhension plus profonde de soi-même.
C’est une danse délicate entre la confiance et la remise en question, où chaque pas incertain devient une opportunité de croissance.
Le doute n’est pas une faiblesse, mais plutôt une ouverture vers la flexibilité mentale et la compassion envers soi-même.
Il nous rappelle que la vie est fluide, que les vérités ne sont pas figées, et que notre évolution personnelle est un voyage dynamique.
En permettant au doute de s’installer, nous nous offrons la possibilité de transcender les limites de notre perception habituelle.
Il devient un catalyseur pour élargir notre horizon, découvrir de nouvelles perspectives et, paradoxalement, renforcer notre connexion intérieure.
Ainsi, douter de soi revient à se remettre en permanence en question, et de ce fait, à évoluer constamment. Ne s’agit-il pas d’une bonne et belle chose, finalement ?
Et pour elles et ceux qui, envers et contre tout, continuent de douter pour savoir si ce qu’ils font est juste, vrai, utile, ou purement fictif et imaginé, je vous propose la réflexion suivante :